L’aide médicale urgente fait toujours partie des missions des zones de secours (en plus de certains services d’ambulance privés).
Ces missions représentent une part très importante au sein des zones de secours, surtout en Wallonie. En 2018, sur 683.841 missions ambulances en Belgique, 440.366 ont été réalisées par les zones de secours. Soit 64% !
Difficultés rencontrées
- La coordination des missions d’aide médicale urgente est assurée par le ministre de la Santé publique. Alors que les zones de secours dépendent du ministre de l’Intérieur.
- Lorsqu’une intervention survient, c’est le ministre de la Santé (par l’intermédiaire de la centrale d’urgence 112) qui réquisitionne les ambulances des zones de secours. Les zones de secours n’ont donc pas la responsabilité opérationnelle de leurs propres agents. Seulement la responsabilité organisationnelle.
- Les zones de secours subissent les modifications législatives de l’organisation de l’Aide Médicale Urgente sans avoir la possibilité (ou très peu) d’émettre un avis.
- Le subside du SPF Santé publique ne couvre pas le coût de l’organisation du service ambulancier. C’est le coût du personnel qui est le plus important.
- Il y a un déséquilibre entre les services ambulanciers privés et les zones de secours. Les zones de secours sont soumises aux statuts fédéraux tandis que les services privés ne sont pas soumis à ces statuts et le coût du personnel est bien moindre.
ReZonWal propose…
- Qu’une analyse complète soit réalisée sur le fonctionnement de l’Aide Médicale Urgente en Belgique.
- D’envisager si le système (français par exemple) pourrait être mis en place en Belgique : un système ambulancier ne dépendant que du SPF Intérieur, afin de ne dépendre que d’un seul Ministre.
- De prévoir une régulation correcte, qui pourrait limiter les envois inutiles et ainsi une débauche de moyens tant humains que matériels.
